Figure 3.

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Illustration de la distribution des épitopes oligosaccharidiques sur les mannoconjugués de C. albicans, en utilisant des anticorps monoclonaux et des anticorps humains. Différentes molécules cytoplasmiques et pariétales extraites de la forme levure de C. albicans ont été séparées par électrophorèse puis révélées après transfert avec des anticorps monoclonaux (partie A) et des anticorps humains (partie B). Partie A. La bande 1 a été révélée avec la Concanavaline A (Con A) lectine se fixant aux résidus terminaux α-Man. La majorité des molécules révélées présente le caractère polydispersé typique des glycoprotéines (contrairement aux protéines qui apparaissent comme de fines bandes bien résolues), cette dispersion est d’autant plus marquée que la masse moléculaire des mannoprotéines est élevée et que l’hétérogénéité de leurs copules saccharidiques est importante. La bande 2 est révélée avec l’AcM CA1 (Tableau 1), utilisé dans le test Platelia pour détecter des mannanes circulants dans les sérums de patients candidosiques. L’épitope minimal de cet anticorps déterminé en utilisant le mannane et des oligomannosides de synthèse est un tétramannoside lié en α-1,2. Il est clair qu’en dehors du mannane, cet épitope est partagé par de très nombreuses mannoprotéines révélées par la ConA. La bande 3 est révélée par l’AcM 5B2 réagissant avec des β-mannosides présentant un degré de polymérisation supérieur ou égal à 2 (Tableau 1), de la même façon, cet épitope du mannane est partagé par de très nombreuses mannoprotéines, l’entité réactive de faible masse moléculaire (flèche) n’est pas une mannoprotéine mais le phospholipomannane (voir Figures 1 et 2c) Partie B. L’ensemble des bandes a été révélé soit avec des sérums de sujets sains, soit avec des sérums de patients infectés par C. albicans. Pour des dilutions faibles de sérum, on constate dans les deux cas une réactivité importante et difficilement différentiable vis-à-vis de la très grande majorité des molécules de C. albicans exprimant des épitopes oligomannosidiques. Cette figure illustre la présence d’anticorps « anti-mannane » de C. albicans chez la majorité d’entre nous résultant d’une cohabitation plus ou moins maîtrisée. La révélation de différences quantitatives est peu accessible par cette méthode et nécessite des tests immunoenzymatiques dont le caractère analytique sera d’autant plus poussé qu’ils impliqueront des épitopes oligomannosidiques définis (Tableau 1).
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