Figure 2.

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Représentation schématique de la structure des mannanes (PPM) de S. cerevisiae (1) et de C. albicans sérotype A (2) et du phospholipomannane (PLM) de C. albicans (3). Ces schémas ont été élaborés progressivement depuis plusieurs décénnies à partir d’analyses structurales par résonance magnétique nucléaire, complémentant des analyses génétiques et enzymatiques. Ils ont constitué la base de la détermination de la majorité des relations structure/antigénicité des épitopes oligomannosidiques de levures, actuellement complémentées par l’utilisation d’oligosaccharides de synthèse. Le mannane de C. albicans présente, branchées sur une chaîne linéaire de résidus D-mannopyrannose liés en α-1,6 (
), des chaînes latérales de résidus D-mannopyrannose liés en α-1,2 (
) terminées ou non par un résidu D-mannopyrannose lié en α-1,3 (
), plus longues que celles présentes dans le mannane de S. cerevisiae. La particularité de C. albicans est la présence de résidus mannose liés en β-1,2 (
) en bout de chaîne latérale (spécifiques du sérotype A), majoritairement attachés à un mannose lié en a-1,2 mais également, comme montré récemment sur la souche J1012 [50], à un mannose lié en α-1,3, et sur la partie liée par un phosphomannose (
) (dite acide labile). Les résidus β-Man ont aussi été caractérisés sur le phospholipomannane, également présent dans la paroi. La plupart des enzymes nécessaire à la biosynthèse de ces structures ont été identifiées. Les PPM ainsi que les PLM possèdent des groupements ionisés constitués de ponts phosphodiesters.
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