Figure 1.

Télécharger l'image originale
Information et bruit lors de la construction des phylogénies moléculaires. Sur cet arbre phylogénétique est représentée l’évolution de trois positions, i, j et k d’une protéine. La position i n’a subi qu’une seule substitution, se traduisant par le changement de l’acide aminé lysine (K) en tyrosine (Y). Si cette mutation s’est fixée dans l’ancêtre commun des espèces 9-15, on peut envisager le regroupement des espèces 9-15 à l’exclusion de toutes les autres, car ces espèces sont les seules à posséder un Y à la position i. Dans ce cas, le signal apporté par la position i est peu bruité. Malheureusement, une mutation peut aussi aisément créer du « bruit », ce qui peut amener à des artéfacts de reconstruction: c’est le cas des positions j et k où deux substitutions ont eu lieu, une réversion en j, et une convergence en k. Imaginons par exemple que l’ancêtre commun des espèces 22-27 fixe une mutation qui change la valine (V) en isoleucine (I) à la position j, mais que l’ancêtre de l’espèce 27 fixe une mutation qui change I en V (ce que l’on appelle une réversion), alors l’espèce 27 va être illégitimement exclue du groupe 22-27. De même, si les ancêtres communs des groupes 4-6 et 16-21 fixent, de façon indépendante et à cette même position k, une mutation qui change l’acide aspartique (D) en acide glutamique (E) (ce que l’on appelle une convergence), alors les espèces 4-6 seraient indûment groupées avec les espèces 16-21.
Current usage metrics show cumulative count of Article Views (full-text article views including HTML views, PDF and ePub downloads, according to the available data) and Abstracts Views on Vision4Press platform.
Data correspond to usage on the plateform after 2015. The current usage metrics is available 48-96 hours after online publication and is updated daily on week days.
Initial download of the metrics may take a while.