Figure 2.

Modèle de l’activation de p53 par dommages de l’ADN et par une expression inappropriée d’oncogènes. Un dommage causé à l’ADN peut augmenter l’abondance de p53, provoquant une rapide activation des kinases qui modifient p53. Il en résulte une rupture de l’association entre p53 et MDM2. Les kinases employées et les sites modifiés sur p53 peuvent différer selon les types d’irradiation ou de stimulus responsables du dommage (par exemple, l’irradiation γ active la kinase ATM, contrairement à l’irradiation UV). Par ailleurs, les oncogènes peuvent activer p53 par une voie différente. Une expression inappropriée d’oncogènes peut produire l’induction du facteur de transcription E2F (non représenté sur la figure) qui peut induire l’expression du gène ARF. Le gène ARF se fixe sur MDM2, inhibant la fonction ubiquitine-ligase de MDM2, ce qui protège p53 de la dégradation protéolytique par la voie MDM2. Il en résulte l’accumulation de p53 et son activation, induisant l’expression de gènes en aval, gènes impliqués dans l’arrêt de croissance ou l’apoptose des cellules. La fonction principale de p53 est de stimuler la transcription de nombreux gènes. Cependant, p53 agit également en réprimant d’autres gènes et en provoquant des mécanismes indépendants de la transcription tels que des interactions protéine/protéine.
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