Numéro |
Med Sci (Paris)
Volume 38, Numéro 10, Octobre 2022
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Page(s) | 832 - 837 | |
Section | Repères | |
DOI | https://doi.org/10.1051/medsci/2022125 | |
Publié en ligne | 11 octobre 2022 |
Traitement de substitution des usagers dépendants des opiacés
L’expérience du Centre de prise en charge intégré des addictions de Dakar
Substitution treatments for opiate-dependent users. An experience of the Integrated Addiction Treatment Center in Dakar
1
Réanimation médicale et toxicologique, Hôpital Lariboisière, 2 rue Ambroise Paré, 75010, Paris, France
2
Laboratoire de toxicologie, Hôpital Lariboisière, 2 rue Ambroise Paré, 75010, Paris, France
3
UMRS-1144 Mécanismes de toxicité et optimisation thérapeutique des psychotropes, Faculté de pharmacie, université Paris Cité, 6 avenue de l’observatoire, 75006, Paris, France
4
Service d’hématologie biologique et d’oncologie-hématologie (HBOH), Faculté de médecine de pharmacie et d’odontologie, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, BP 5005 Dakar-Fann, Sénégal
5
Centre de prise en charge intégré des addictions de Dakar (CEPIAD), avenue Nelson Mandela, BP 3006, Dakar, Sénégal
*
sader88@hotmail.fr
**
bruno.megarbane@aphp.fr
La méthadone et la buprénorphine sont les deux traitements de substitution des opiacés autorisés en France depuis la fin des années 1990. Plus récemment, certains pays africains, comme le Sénégal, ont mis en place une nouvelle politique de santé axée sur la réduction des risques, en encourageant le recours aux traitements de substitution des opiacés. Les objectifs de la substitution sont de réduire la morbi-mortalité liée à la consommation d’héroïne ou d’autres opioïdes de rue, de favoriser l’insertion des usagers de drogue dans le système de soins, et, plus généralement, de faciliter leur insertion sociale. Cette nouvelle stratégie trouve néanmoins des limites dans la pratique. Nous rapportons dans cette revue l’expérience du Centre de prise en charge intégré des addictions de Dakar, au Sénégal, et proposons une réflexion éthique, tant individuelle que collective, afin d’améliorer le traitement de substitution des opiacés, notamment en Afrique.
Abstract
Methadone and buprenorphine are the two maintenance treatments in opiate addicts authorised in France since the end of the 1990’s. More recently, some African countries such as Senegal have implemented a new health policy focused on reducing the risks by encouraging the use of methadone as maintenance treatment. The objectives of maintenance therapy are to reduce morbidity and mortality related to the consumption of heroin and other street opioids, to promote the integration of drug users into the healthcare system, and more generally, to improve their social integration. However, this strategy might have limitations in practice. Here, we report the experience of the Integrated Addiction Treatment Center in Dakar, Senegal, and discuss ethical considerations at both the individual and collective levels, which may improve care of opiate-dependent users in practice, especially in Africa.
© 2022 médecine/sciences – Inserm
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