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Med Sci (Paris)
Volume 36, Numéro 12, Décembre 2020
Vieillissement et mort : de la cellule à l’individu
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Page(s) | 1199 - 1206 | |
Section | La vieillesse et la mort, problématiques comportementales et sociétales | |
DOI | https://doi.org/10.1051/medsci/2020228 | |
Publié en ligne | 9 décembre 2020 |
Conséquences éthiques et sociales de biomarqueurs prédictifs de la mort chez l’homme
La vieillesse et la mort, problématiques comportementales et sociétales
Ethical and social consequences of biomarkers that predict impending death in humans
1
Université de Paris, SPHERE, UMR 7219, CNRS-Université Paris Diderot, bâtiment Condorcet, case 7093, 5 rue Thomas Mann, 75205 Paris, France.
2
Université de Paris, Centre de recherche psychanalyse médecine et société (CRPMS) - EA 3522, IUH - EA 3518, bâtiment Olympe de Gouges, 8 rue Albert-Einstein, 75013 Paris, France.
3
Chef de service de réanimation polyvalente, hôpital d’instruction des armées (HIA) Bégin et Groupe de recherche COGNAC-G ( Cognition and action group), UMR CNRS-Paris Descartes-SSA, Paris, France.
4
Laboratoire Manceau de mathématiques, Institut du risque et de l’assurance, Le Mans Université, 72000 Le Mans, France.
5
Max Planck Institute for Demographic Research, Rostock, Allemagne.
6
Université de Paris, Inserm U1284, Center for Research and Interdisciplinarity (CRI), F-75006 Paris, France.
La recherche fondamentale sur le vieillissement a pris un tour intéressant ces dernières années avec un développement rapide des biomarqueurs prédictifs de mortalité chez les organismes modèles, notamment la drosophile, ainsi que chez l’être humain à travers les améliorations des approches d’identification en masse de molécules circulantes. Ces développements conduisent à un déplacement de notre capacité de prédiction de survenue de la mort, du niveau historiquement populationnel au niveau individuel. Nous interrogeons ici les implications éthiques, médicales et sociales de ce changement d’échelle.
Abstract
Fundamental research on ageing has taken an interesting turn in recent years with the rapid development of biomarkers predicting mortality in model organisms, particularly Drosophila, as well as in humans through improvements in approaches to the identification of circulating molecules in mass. These developments lead to a shift in our ability to predict the occurrence of death from the historically population level to the individual level. We question here the ethical, medical and social implications of this change of scale.
© 2020 médecine/sciences – Inserm
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