Numéro |
Med Sci (Paris)
Volume 34, Numéro 5, Mai 2018
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Page(s) | 480 - 484 | |
Section | Prix Nobel | |
DOI | https://doi.org/10.1051/medsci/20183405023 | |
Publié en ligne | 13 juin 2018 |
L’horloge circadienne à l’heure Nobel
Prix Nobel de Médecine 2017 : Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash et Michael W. Young
Nobel time for the circadian clock
Nobel Prize in Medicine 2017: Jeffrey C. Hall, Michael Rosbash and Michael W. Young
1
Interfaces Cerveau-Machine, Laboratoire plasticité du cerveau, ESPCI Paris, CNRS, université PSL, 10, rue Vauquelin, 75005 Paris, France
2
Gènes circuits rythmes et neuropathologies, Laboratoire plasticité du cerveau, ESPCI Paris, CNRS, université PSL, 10, rue Vauquelin, 75005 Paris, France
3
Institut des neurosciences Paris-Saclay, université Paris-Sud, CNRS, université Paris-Saclay, avenue de la Terrasse, 91190 Gif-sur-Yvette, France
L’attribution du prix Nobel 2017 de physiologie ou médecine à trois chercheurs américains - Jeffrey C. Hall (né le 3 mai 1945 à New York – University of Maine), Michael Rosbash (né le 7 mars 1944 à Kansas City - Brandeis University, Waltham et Howard Hughes Medical Institute) et Michael W. Young (né le 28 mars 1949 à Miami - Rockefeller University, New York), est difficilement contestable, tant ces chercheurs incarnent depuis près de 35 ans, l’émergence, puis le foisonnement des études moléculaires et cellulaires des rythmes circadiens. Mais ce prix a fait bien plus que trois heureux. Il apporte, en effet, une reconnaissance éclatante à un domaine, la chronobiologie, qui a longtemps fait figure, au mieux pour certains, d’aimable curiosité… La difficulté à identifier les rouages des horloges biologiques qui rythment nos jours et nos nuits, ou même à seulement les imaginer, y a bien sûr contribué. C’est pourquoi les travaux de Hall, Rosbash et Young – récompensés « pour leurs découvertes des mécanismes moléculaires qui contrôlent les rythmes circadiens » – ont revêtu une telle importance, même si la voie leur avait été ouverte un peu plus d’une décennie auparavant. Paradoxalement, le grand public a peut-être admis l’existence de nos horloges internes avant la communauté scientifique, car chacun peut faire l’expérience intime de rythmes journaliers, à commencer par l’alternance veille-sommeil, qui s’imposent à lui !
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