Numéro |
Med Sci (Paris)
Volume 25, Numéro 8-9, Août-Septembre 2009
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Page(s) | 687 - 692 | |
Section | M/S revues | |
DOI | https://doi.org/10.1051/medsci/2009258-9687 | |
Publié en ligne | 15 août 2009 |
Schizophrénie et toxoplasmose
Schizophrenia and toxoplasmosis
1
Université François Rabelais de Tours, INRA, UMR 0483 Université/INRA, Immunologie parasitaire, Vaccinologie et biothérapies anti-infectieuses, UFR des sciences pharmaceutiques, 31, avenue Monge, 37200 Tours, France
2
Clinique psychiatrique universitaire, CHRU de Tours, UMR U930 Université/Inserm/ CNRS ERL 3106, Imagerie et cerveau, UFR des sciences et techniques, Université François Rabelais de Tours, Parc de Grandmont, 37200 Tours, France
La schizophrénie est l’une des pathologies psychiatriques les plus sévères. Elle se manifeste par une désorganisation de la personnalité et une altération de la perception de la réalité. C’est une pathologie chronique dont l’étiologie n’est pas encore formellement connue. Le modèle neurodéveloppemental de la schizophrénie propose l’hypothèse d’une vulnérabilité génétique et d’une implication de facteurs environnementaux sociaux et biologiques. Parmi ces derniers, une exposition précoce à des agents pathogènes (infections prénatales mais également post-natales) a ainsi été évoquée comme facteur étiopathogénique possible de la schizophrénie. En particulier, des données épidémiologiques et des études comportementales et neurochimiques tendent à confirmer l’existence d’une association entre la schizophrénie et l’exposition au parasite Toxoplasma gondii.
Abstract
Schizophrenia is one of the most severe and disabling psychiatric disease that affects about 1 % of the adult worldwide population. Aetiology of schizophrenia is still unknown but genetic and environmental factors are suspected to play a major role in its onset. Recent epidemiologic studies indicate that infectious agents may contribute to some cases of schizophrenia. In particular, several epidemiological, behavioural and neurochemical studies suggested the existence of an association between schizophrenia and past history of primo-infection by the Toxoplasma gondii. However, they are some limitations for this hypothesis among which the lack of correlation between the geographic distribution of both diseases and of direct evidence for the presence of the parasite in schizophrenic patients. Nevertheless the identification of physiopathological mechanisms related to the parasite could provide a better comprehension to the outcome of schizophrenia. Studies on the link between toxoplasmosis and schizophrenia may provide interesting data for the diagnosis and the development of new treatments for this disorder.
© 2009 médecine/sciences - Inserm / SRMS
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