Numéro |
Med Sci (Paris)
Volume 24, Numéro 10, Octobre 2008
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Page(s) | 853 - 858 | |
Section | M/S revues | |
DOI | https://doi.org/10.1051/medsci/20082410853 | |
Publié en ligne | 15 octobre 2008 |
Pathogénie du syndrome néphrotique à lesions glomérulaires minimes
Minimal change nephrotic syndrome: new insights into disease pathogenesis
Inserm U 841, Institut Mondor de Recherche Biomédicale (IMRB), Département « génétique », Équipe « 21 » ; AP-HP, Groupe hospitalier Henri Mondor-Albert Chenevier, Service de Néphrologie, 94010 Créteil, France
Le syndrome néphrotique idiopathique (SNI) est une néphropathie glomérulaire définie par une protéinurie massive associée à une hypoalbuminémie, sans lésions inflammatoires rénales ni dépôts de complexes immuns circulants. Le SNI à lésions glomérulaires minimes (SNLGM) représente la forme la plus fréquente des syndromes néphrotiques et se caractérise par des perturbations du système immunitaire et une atteinte rénale podocytaire dont le mécanisme reste obscur. La phase active de la maladie est associée à une augmentation du nombre de lymphocytes T et B et à une production accrue de cytokines. Les principales perturbations lymphocytaires qui semblent caractéristiques du SNLGM sont l’inhibition de l’hypersensibilité de type retardé, les anomalies de la commutation isotypique et une polarisation lymphocytaire T qui ne correspond ni à une voie de type Th1 ou Th2 classique et qui résulte d’une activation transcriptionnelle anormale. Le lien moléculaire entre l’atteinte immunologique et l’atteinte podocytaire reste non élucidé.
Abstract
Idiopathic nephrotic syndrome is the most frequent glomerular disease in children. While genetic analyses have provided new insights into disease pathogenesis through the discovery of several podocyte genes mutated in distinct forms of inherited nephrotic syndrome, the molecular bases of minimal change nephrotic syndrome (MCNS) and focal and segmental glomerulosclerosis (FSGS) with relapse remain unclear. Although immune cell disorders, which may involve both innate and adaptive immunity, appear to play a role in the pathogenesis of steroid sensitive MCNS, the mechanisms by which they induce podocyte dysfunction remain unresolved. It was postulated that podocyte injury results from a circulating factor secreted by abnormal T cells, but the possibility that bipolarity of the disease results from a functional disorder shared by both cell systems is not excluded. MCNS relapses are associated with an activation of the immune system, including an expansion of T and B cell compartments and production of growth factors as well as many cytokines. Dysfunction of T cells is supported by three main findings: (1) inhibition of a type III hypersensitivity reaction ; (2) defects in immunoglobulin switch ; (3) unclassical T helper polarization resulting from transcriptional interference between Th1 and Th2 transcriptional factors.
© 2008 médecine/sciences - Inserm / SRMS
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