Numéro |
Med Sci (Paris)
Volume 31, Numéro 1, Janvier 2015
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Page(s) | 60 - 67 | |
Section | M/S Revues | |
DOI | https://doi.org/10.1051/medsci/20153101014 | |
Publié en ligne | 6 février 2015 |
Anticorps anti-NR1 dans l’encéphalite anti-récepteur N-méthyl-D-aspartate et la schizophrénie
Anti-NR1 antibodies in anti-N-methyl-D-aspartate receptor encephalitis and schizophrenia
1
Pôle psychiatrie des hôpitaux universitaires Henri Mondor, AP-HP, université Paris-Est, DHU PePSY, hôpital Albert Chenevier, 40, rue de Mesly, 94000
Créteil, France
2
Inserm U955, équipe 15, psychiatrie génétique, Créteil, France
3
fondation FondaMental, Créteil, France
4
laboratoire Jean Dausset d’immunologie et d’histocompatibilité, hôpital Saint Louis, Paris, France
5
LabEx Transplantex, Inserm UMRS 1160, Paris, France
6
université Paris Diderot, Paris, France
7
institut interdisciplinaire de neuroscience, CNRS UMR 5297, université de Bordeaux, Bordeaux, France
8
centre de référence maladies rares « syndromes neurologiques paranéoplasiques », Hospices civils de Lyon, hôpital neurologique, Bron, France
9
Inserm U1028/CNRS UMR 5292, centre de recherché en neurosciences de Lyon, Bron, France
10
université de Lyon, université Claude-Bernard Lyon-1, Lyon, France
La découverte des anticorps anti-récepteur N-méthyl-D-aspartate (NMDA) et la démonstration de leurs effets pathogènes dans les encéphalites limbiques ont suscité de nombreuses interrogations chez les psychiatres et les neuroscientifiques s’intéressant à la schizophrénie. Ces deux pathologies partagent en effet plusieurs caractéristiques cliniques, physiopathologiques, ou étiologiques majeures, et des auteurs tendent à considérer certaines schizophrénies comme des formes d’encéphalite fruste. Certaines études ont rapporté la présence de ces anticorps dans le sérum de patients schizophrènes, sans qu’il y ait de manifestation neurologique. Ces résultats suggèrent de nouvelles perspectives thérapeutiques chez certains patients schizophrènes, bien que la séroprévalence de ces anticorps soit faible et que leur pathogénicité reste à démontrer.
Abstract
The recent discovery of anti-NMDA receptor antibodies and proof of their pathogenic effects in limbic encephalitides raised many questions among neuroscientist and physicians working in the field of schizophrenia. Indeed, this two conditions share several major clinical, pathophysiological or etiological aspects and some authors tend to consider some forms of schizophrenia as mild-encephalitis cases. Some studies have reported the presence of these antibodies in schizophrenic patient’s sera without neurological symptoms. These findings suggest new therapeutic perspectives in some schizophrenic patients, despite a low seroprevalence and pathogenic effects that remain to be demonstrated.
© 2015 médecine/sciences – Inserm
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