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Tableau I.
Les marqueurs de la balance excitation/inhibition à l’EEG (d’après [17]).
| Marqueur EEG | Définition |
|---|---|
| Rythme Gamma | Le rythme gamma correspond aux oscillations neuronales observées au-delà de 30 Hz. La puissance du rythme gamma correspond à la magnitude de ces oscillations. |
| Beta power | Le rythme beta correspond aux oscillations neuronales entre 14 et 30 Hz. La puissance béta correspond à la magnitude de l’oscillation du rythme beta. |
| Avalanches neuronales et coefficient Kappa | Les avalanches neuronales font référence à l’organisation de cascades d’activités neuronales synchrones. La relation entre la taille des événements neuronaux et la probabilité de trouver un événement suit une distribution de type 1/f. Le coefficient Kappa décrit dans quelle mesure une avalanche neuronale suit une distribution 1/f. |
| Exposant DFA et équilibre fonctionnel E/I (excitation/inhibition) | Les exposants DFA (detrended fluctuation analysis) quantifient l’existence de corrélations temporelles à longue portée dans les fluctuations de l’amplitude des signaux oscillatoires. Les systèmes critiques présentent des exposants DFA compris entre 0,5 et 1. L’équilibre fonctionnel E/I est une adaptation du DFA permettant de déterminer si les signaux oscillatoires proviennent de réseaux dominés par l’excitation (E) ou par l’inhibition (I). |
| Entropie | L’entropie quantifie l’aléatoire dans les motifs de l’EEG et, par conséquent, la quantité d’information contenue dans ce signal. L’entropie cérébrale fait référence au nombre d’états neuronaux présents dans un signal. |
| Microétats | Les micro-états EEG font référence à des topographies dans l’EEG qui se révèlent stables pendant de courtes périodes de temps. Les preuves issues de l’EEG en état de repos ont principalement identifié les mêmes quatre topographies de micro-états, qui expliquent la majeure partie de la variance et ont été désignées par les labels A, B, C et D. |
| Signal apériodique 1/f | Le signal apériodique 1/f de l’EEG est une mesure de la puissance non oscillatoire à travers différentes fréquences. Cette relation entre la puissance et la fréquence est souvent supposée suivre une distribution de type 1/fχ, et dans ce contexte, le signal apériodique 1/f est quantifié par l’indice χ. |
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