Figure 3.

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Dans le thymus, les hormones sexuelles agissent sur le niveau d’expression de AIRE. La DHT (dihydrotestostérone, métabolite actif de la testostérone) induit une forte expression thymique de AIRE, ce qui contribue à limiter le nombre de clones de lymphocytes T autoréatifs et donc leur migration vers la périphérie. Chez la femme, l’œstradiol induit une faible expression de AIRE et une augmentation du nombre de clones de lymphocytes autoréactifs dans le thymus et dans la périphérie, comparée à l’homme. Certains de ces clones autoréactifs, en échappant en périphérie aux systèmes de surveillance et de contrôle, prolifèrent et deviennent délétères. Chez des individus prédisposés (polymorphisme génétique) et/ou exposés à un environnement non favorable (virus, pollution), l’expansion de lymphocytes autoréactifs donne lieu à une pathologie auto-immune. Le faible niveau d’expression de AIRE induit par l’œstradiol chez la femme contribue à augmenter la susceptibilité féminine aux pathologies auto-immunes.
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