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Figure 4.

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Modèle hypothétique de pathogénie de la maladie cœliaque. Ce modèle tente d’intégrer les données de la littérature et nos données person-nelles. La maladie cœliaque est une réponse immunitaire anormale à la gliadine impliquant à la fois le compartiment épithélial et le chorion. Dans l’épithélium, la réponse impliquerait des composants de l’immunité innée avec, d’une part, dans les entérocytes, hyperproduction d’IL-15 et induction des molécules de classe I non classiques (CMHIb), de Fas et du récepteur du TNF (TNFR), d’autre part, dans les LIE, expression de récepteurs natural killer activateurs (NKR) et du ligand de Fas. Ces modifications pourraient conduire à une activation anormale des LIE et à une destruction des entérocytes en l’absence de reconnaissance directe des peptides de la gliadine par les LIE. Un rôle des peptides dits toxiques dans ces altérations est suggéré par les épreuves in vitro et in vivo. La réponse au niveau du chorion est induite par des peptides distincts qui stimulent directement l’activation des lymphocytes T CD4+. Il s’agit d’une réponse adaptative restreinte par les molécules HLA-DQ2 ou HLA-DQ8. Elle conduit à une hypersécrétion d’IFNγ, capable d’activer les macrophages et d’induire des altérations épithéliales. Des études récentes suggèrent que l’interféron a , sécrété lors d’infections virales, pourrait enclencher cette reponse.

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