Figure 1.

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Réponse immunitaire innée des chauves-souris. Lors de l’infection d’une cellule par un virus, les acides nucléiques viraux sont reconnus par des senseurs intracellulaires, les PRR. Les ARN viraux présents dans le cytoplasme sont reconnus par RIG-I et MDA5 (1), qui activent les facteurs de transcription IRF3 et IRF7 via la protéine MAVS. Les ARN viraux présents dans les endosomes sont détectés par les TLR 3, 7 et 8 (2), qui activent également les facteurs de transcription IRF3 et 7, ainsi que NF-kB. Dans les endosomes, les ADN viraux sont reconnus par TLR 9 (2) et par différents senseurs dans le cytoplasme, notamment cGAS et les protéines de la famille PYHIN (3), qui activent la protéine STING. La détection des ADN viraux active également les facteurs de transcription IRF et NF-kB. Ils sont transloqués dans le noyau et permettent l’expression et la sécrétion d’interféron de type I et de cytokines pro-inflammatoires (4). Certains senseurs, comme NLRP3, activent le complexe de l’inflammasome en réponse à différents signaux de danger, ce qui permet le clivage et la sécrétion d’IL-1b (5). L’IFN de type I sécrété agit de manière autocrine ou paracrine en se fixant à des récepteurs membranaires (6), entraînant l’activation de la voie de signalisation JAK-STAT qui aboutit à l’expression des ISG (7). Les adaptations permettant une augmentation de la réponse antivirale chez les chauves-souris sont indiquées en orange. Chez P. alecto, IRF7 est exprimé dans tous les organes, et un résidu présent dans la protéine IRF3 augmente son activité antivirale. Une expression constitutive de l’IFN-a a été observée chez certaines espèces. Le niveau basal d’expression des ISG est plus élevé chez les chauves-souris que chez les autres mammifères, et certains ISG leur sont spécifiques. Les adaptations permettant une réduction de la réponse inflammatoire sont indiquées en vert et par des flèches rouges. Les gènes de la famille PYHIN sont absents des génomes de chauves-souris, et l’activité du senseur NLRP3 est réduite, ce qui entraîne une diminution de l’activité de l’inflammasome. La protéine STING présente également une activité réduite, et les cytokines pro-inflammatoires sont moins exprimées que chez les autres mammifères. Malgré l’expression des ISG à la suite d’une infection, celle-là est rapidement diminuée afin d’éviter les dégâts associés à une inflammation prolongée. RIG-I : retinoic acid-inducible gene I ; MDA5 : melanoma differentiation-associated gene 5 ; MAVS : mitochondrial antiviral-signaling protein ; IRF3 : interferon regulatory factor 3 ; IRF7: interferon regulatory factor 7 ; IRF9 : interferon regulatory factor 9 ; IFN : interféron ; TLR : Toll-like receptor ; NF-kB : nuclear factor-kappa B ; IL-1b : interleukine 1 bêta ; cGAS : GMP-AMP cyclique synthase ; PYHIN : pyrin and hematopoietic interferon-inducible nuclear domain-containing protein ; STING : stimulator of interferon genes ; NLRP3 : nucleotide-binding domain leucin-rich repeat and pyrin-containing receptor 3 ; JAK : Janus kinase ; STAT1/2 : signal transducers and activators of transcription ; TNF-a : tumor necrosis factor alpha ; ISRE : interferon-sensitive response element ; P : groupement phosphate ; ISG : interferon-stimulated genes (figure créée sur BioRender.com).
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