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Figure 1.

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Représentation schématique du mode d’action de la simvastatine dans les cellules tumorales du cancer du sein. Le traitement des cellules tumorales du cancer du sein par la simvastatine provoque une élévation de la concentration cytoplasmique de l’ion Ca2+ via la libération des réserves intracellulaires, à laquelle s’ajoute une entrée de Ca2+ provenant de l’espace extracellulaire impliquant les canaux calciques TRPC1 et TRPC3 [7]. L’augmentation de la concentration cytosolique de Ca2+ induit l’activation de la protéine BIM, une augmentation de la concentration mitochondriale de Ca2+, suivie par une dépolarisation de la membrane mitochondriale et la surproduction de dérivés réactifs de l’oxygène (reactive oxygen species, ROS), qui permet notamment la libération du cytochrome c et l’activation de la caspase-3. L’activation de ces voies de signalisation contrôlées par la concentration cytosolique de Ca2+ est impliquée dans l’apoptose, l’invasion tumorale et la formation des colonies de cellules cancéreuses. Chez les souris porteuses de xénogreffes tumorales, la chélation du Ca2+ intracellulaire par le BAPTA diminue considérablement la capacité de la simvastatine à réduire le volume tumoral. BAPTA : acide aminopolycarboxylique qui fixe le calcium ; MDA-MB-231 : cellules de cancer du sein établies en lignée.

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