Figure 3.

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Les neurones sympathiques contrôlent la contraction des cellules musculaires lisses artérielles. A. Chaque fibre sympathique peut établir une synapse, ou jonction neurovasculaire, avec plusieurs cellules musculaires lisses situées dans la partie superficielle de la média. Les cellules musculaires lisses sont reliées entre elles par des jonctions de faible résistance appelées « jonctions gap» permettant la propagation électrotonique de l’influx nerveux. B. Le neurone sympathique libère majoritairement de la noradrénaline, mais aussi de l’ATP (adénosine tri-phosphate) et du neuropeptide Y (NPY) dans l’espace jonctionnel. La fixation de la noradrénaline aux récepteurs adrénergiques alpha-1 (et dans une moindre mesure celle de l’ATP et du NPY aux récepteurs P2X1 et Y1 respectivement) induit la contraction de la cellule musculaire lisse. Le potentiel d’action est transmis aux cellules musculaires lisses voisines via des jonctions de faible résistance, les gap junctions : elles se dépolarisent et se contractent à leur tour. L’ensemble des cellules musculaires lisses dont la contraction a été initiée par une seule et même synapse constitue un syncytium fonctionnel. Le NPY peut participer directement à l’initiation de la contraction ou moduler l’action de la noradrénaline. Son rôle a longtemps été considéré comme anecdotique, mais il apparaît désormais que son action peut être équivalente à celle de la NA dans les situations de grand stress [23]. La noradrénaline et le NPY se lient également à des récepteurs pré-jonctionnels, exprimés par le neurone (alpha-2 et Y2 respectivement), permettant un rétrocontrôle négatif sur leur propre libération dans l’espace synaptique. C. Les jonctions neurovasculaires sont identifiables en microscopie électronique à transmission. La terminaison axonale contient de nombreuses vésicules, dont des vésicules adrénergiques reconnaissables à leur cœur sombre, dense aux électrons (flèches rouges). La cellule musculaire lisse présente une protrusion de sa membrane plasmique, potentiellement témoin d’une contraction musculaire, et de nombreuses vésicules d’endocytose, indiquant qu’une transmission synaptique a eu lieu. Les jonctions neurovasculaires sont souvent riches en mitochondries, en corrélation avec le métabolisme lié à l’acheminement, la libération et la recapture des neurotransmetteurs. Barre d’échelle : 1 μmm sur l’image de gauche, 0,5 μmm sur l’image de droite. CML : cellule musculaire lisse. JNV : jonction neurovasculaire. NA : noradrénaline. ⍺1 : récepteur adrénergique alpha-1. α2 : récepteur adrénergique alpha-2. ATP : adénosine tri-phosphate. P2X1 : récepteur de l’ATP. NPY : Neuropeptide Y. Y1 et Y2 : récepteurs du NPY. NS : neurone sympathique. m : mitochondrie.
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