Figure 3.

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Activation, expansion et contraction des cellules T CD8+ et NK lors de l’infection par MCMV chez la souris. A. Après infection, les antigènes viraux sont présentés par les cellules dendritiques aux lymphocytes T CD8+. Cette reconnaissance par le TCR constitue le signal 1 d’activation du lymphocyte T. Il est accompagné d’un signal 2 fourni par des récepteurs coactivateurs (tels que CD28), et d’un signal 3, sous la forme d’une stimulation cytokinique qui conditionne la différenciation des lymphocytes T activés. Les clones de lymphocytes T CD8+ spécifiques des antigènes se multiplient (phase d’expansion clonale). Lorsque l’infection est résolue, la plupart de ces lymphocytes spécifiques meurent (phase de contraction), mais une fraction d’entre eux survit sous forme de cellules « mémoires » qui persistent pendant plusieurs années et dont la fréquence est plus importante qu’avant l’infection. B. Après infection, la glycoprotéine virale m157 est exposée à la surface des cellules infectées par MCMV et reconnue par les cellules NK via le récepteur Ly49H, ce qui induit leur prolifération. La cellule NK reçoit également des signaux de costimulation que l’on peut assimiler aux signaux 2 (notamment par les molécules de la famille des récepteurs du TNF [tumor necrosis factor] : CD30, CD27, 4-1BB, etc.) et aux signaux 3 (stimulation cytokinique par l’IL-15, l’IL-12 ou l’IL-18). Après la résolution de l’infection, la population de cellules NK décroît lentement jusqu’à retrouver sa taille d’avant l’infection au bout de quelques mois.
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