Figure 2.

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Maladie de Parkinson et voie protéolytique ubiquitine-protéasome. L’ubiquitinylation est un signal de dégradation permettant de cibler les protéines cellulaires vers leur dégradation par le protéasome. Ce processus dépendant de l’ATP requiert l’action séquentielle de trois enzymes, nommées respectivement E1, E2 et E3, qui conduisent à l’addition covalente de molécules d’ubiquitine sur des protéines spécifiques de substrats. Dans cette voie interviennent également des enzymes de désubiquitinylation (ubiquitine hydrolases) qui permettent de recycler des monomères d’ubiquitine indispensables à l’adressage de protéines cellulaires vers la dégradation par le protéasome. Une altération de la voie ubiquitine-protéasome peut conduire à une dégénérescence de la voie dopaminergique nigro-striatale. Ainsi, la mutation Ile93Met du gène codant pour l’ubiquitine hydrolase UCH-L1 rend compte d’un syndrome parkinsonien transmis selon le mode autosomique dominant dans une famille allemande. De plus, une grande variété de réarrangements d’exons et de mutations ponctuelles du gène codant pour la E3 ubiquitine ligase parkine est associée à une maladie de Parkinson autosomique récessive dans des populations de diverses origines ethniques.
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