Numéro |
Med Sci (Paris)
Volume 36, Décembre 2020
Les Cahiers de Myologie
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Page(s) | 22 - 27 | |
Section | Dystrophies musculaires des ceintures (LGMD) | |
DOI | https://doi.org/10.1051/medsci/2020243 | |
Publié en ligne | 11 janvier 2021 |
Les sarcoglycanopathies
État des lieux et perspectives thérapeutiques
Sarcoglycanopathies: state of the art and therapeutic perspectives
1
Centre de Référence des maladies neuromusculaires Nord/Est/Île-de-France, APHP, Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, Sorbonne Université, Paris, France.
2
Laboratoire de biochimie génétique. APHP, Hôpital Cochin, Paris, France.
3
Centre de Référence des maladies neuromusculaires Nord/Est/Île-de-France. APHP, CHU Raymond Poincaré, Garches. Université Paris-Saclay, France.
4
Généthon, 91000, Évry, France
5
Université Paris-Saclay, Université d’Evry, Inserm, Généthon, unité de recherche Integrare UMR_S951, 91000, Évry, France
* g.fernandez@institut-myologie.org
Les sarcoglycanopathies font partie des dystrophies musculaires des ceintures (LGMD) autosomiques récessives et représentent la troisième cause la plus fréquente d’entre elles. Elles sont consécutives à un déficit d’un des sarcoglycanes α, β, γ, ou δ. La présentation clinique habituelle est celle d’une atteinte symétrique des muscles des ceintures pelvienne et scapulaire ainsi que du tronc, associée à une atteinte cardiorespiratoire plus ou moins sévère et une élévation franche des créatine-phospho-kinases (CPK). Les premiers symptômes apparaissent au cours de la première décennie, la perte de la marche survenant souvent au cours de la deuxième décennie. Les lésions sont de type dystrophique sur la biopsie musculaire. Il s’y associe une diminution ou une absence d’immunomarquage du sarcoglycane correspondant au gène muté, et dans une moindre mesure des trois autres sarcoglycanes associés. De nombreuses mutations ont été rapportées dans les quatre gènes impliqués et quelques-unes d’entre elles sont prépondérantes dans certaines populations. à ce jour, il n’existe pas de traitement curatif ce qui n’empêche pas de voir se développer de nombreux essais cliniques, notamment en thérapie génique.
Abstract
Sarcoglycanopathies are the third most common cause of autosomal recessive limb girdle muscular dystrophies (LGMD). They are the result of a deficiency in one of the sarcoglycans a, b, g, or d. The usual clinical presentation is that of a symmetrical involvement of the muscles of the pelvic and scapular girdles as well as of the trunk, associated with more or less severe cardio-respiratory impairment and a marked increase of serum CK levels. The first symptoms appear during the first decade, the loss of ambulation occurring often during the second decade. Lesions observed on the muscle biopsy are dystrophic. This is associated with a decrease or an absence of immunostaining of the sarcoglycan corresponding to the mutated gene and, to a lesser degree, of the other three sarcoglycans. Many mutations have been reported in the four incriminated genes and some of them are prevalent in certain populations. To date, there is no curative treatment, which does not prevent the development of many clinical trials, especially in gene therapy.
© 2020 médecine/sciences – Inserm
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