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Figure 1.

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Caractérisation neuro-computationnelle de la procrastination. La tendance à procrastiner de façon ponctuelle peut être mesurée par des tests au laboratoire, et la tendance à procrastiner de façon récurrente peut être mesurée dans des activités au domicile. Les individus qui procrastinent le plus sont ceux qui ont un décompte temporel de l‘effort plus marqué, consistant à sous-estimer d’autant plus la pénibilité d’un effort qu’il est distant dans le futur. Il est possible d’identifier la signature neurale d’un tel biais dans l’activité cérébrale des individus analysée par IRM fonctionnelle (IRMf), en particulier dans le cortex préfrontal dorso-médian (CPFdm). L’existence de ce biais permet de modéliser la procrastination comme une série de décisions entre effectuer une tâche immédiatement ou la remettre à plus tard. À chaque décision, la probabilité de procrastiner Pproc dépend de la valeur nette de la réalisation de la tâche immédiatement ou après un délai D, intégrant la récompense Ri et l’effort Ei, décomptés par le délai associé. Ce modèle computationnel peut être alimenté par les données comportementales ou par les mesures de l’activité cérébrale, et permet de prédire la tendance des individus à procrastiner, de façon ponctuelle au laboratoire et de façon récurrente au domicile. CPFvm : cortex préfrontal ventro-médian.

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