Figure 1.

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La rupture de la barrière intestinale entraîne une perte de tolérance vis-à-vis du microbiote intestinal. La lumière intestinale est peuplée par un grand nombre de bactéries non pathogènes, appelées bactéries commensales. A. En conditions d’homéostasie, certains lymphocytes T CD4+ présents dans les organes lymphoïdes, tels que la rate ou les ganglions lymphatiques, sont spécifiques des antigènes commensaux. Cependant, la plupart du temps, ces cellules T ignorent la présence des bactéries commensales et demeurent donc dans un état naïf. B. À la suite de l’infection par un pathogène gastro-intestinal, l’intégrité de la muqueuse intestinale peut être compromise, permettant la translocation des bactéries commensales vers d’autres organes. Ceci a pour conséquence l’activation et la prolifération des lymphocytes T spécifiques du pathogène (non representés sur cette figure), mais aussi celles des cellules T spécifiques des bactéries commensales. Ces cellules migrent alors depuis les organes lymphoïdes vers la muqueuse intestinale. C. Après l’élimination de l’agent infectieux et le rétablissement de la barrière intestinale, une population de lymphocytes T spécifiques des antigènes commensaux persiste au niveau de la muqueuse intestinale en tant que cellules T mémoires.
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