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Med Sci (Paris)
Volume 40, Number 1, Janvier 2024
La cavité orale et les dents au cœur de la santé
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Page(s) | 57 - 63 | |
Section | M/S Revues | |
DOI | https://doi.org/10.1051/medsci/2023196 | |
Published online | 01 February 2024 |
Le cancer de la cavité orale : une entité spécifique ?
Oral cavity cancer: A distinct entity
1
Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, Service de médecine bucco-dentaire, Paris, France
2
Faculté d’odontologie, université Paris Cité, Paris, France
3
Sorbonne université, Inserm U.1135, Centre d’immunologie et des maladies infectieuses, CIMI-Paris, Paris, France
4
Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations, Inserm U1018, université Paris Saclay
5
Aix Marseille Univ, Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM), Timone Hospital, Oral Surgery Department, Marseille, France
6
CHU Bordeaux, Dentistry and Oral Health Department, F-33404 Bordeaux, France
7
Inserm U1026, université de Bordeaux, Tissue Bioengineering (BioTis), F-33076 Bordeaux, France
Les carcinomes épidermoïdes de la cavité orale sont le 17e cancer le plus fréquent dans le monde. Les facteurs de risque principaux sont l’alcool et le tabac mais des facteurs alimentaires, familiaux, génétiques ou certaines maladies orales peuvent intervenir dans la genèse de ces cancers. Le diagnostic est tardif, entraînant un pronostic sombre. De nouvelles approches, comme l’utilisation de l’intelligence artificielle ou de marqueurs biologiques salivaires pourraient réduire ces délais. La prise en charge actuelle de ces cancers repose sur la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie, mais avec une iatrogénie importante. Les immunothérapies pourraient devenir une alternative à ces traitements et certaines caractéristiques du microenvironnement immunitaire pourraient constituer un/des marqueurs pronostiques.
Abstract
Oral Squamous cell carcinoma represent the 17th most frequent cancer in the world. The main risk factors are alcohol and tobacco consumption but dietary, familial, genetic, or oral diseases may be involved in oral carcinogenesis. Diagnosis is made on biopsy, but detection remains late, leading to a poor prognosis. New technologies could reduce these delays, notably Artificial Intelligence and the quantitative evaluation of salivary biological markers. Currently, management of oral cancer consists in surgery, which can be mutilating despite possible reconstructions. In the future, immunotherapies could become a therapeutic alternative and the immune microenvironment could constitute a source of prognostic markers.
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