Issue |
Med Sci (Paris)
Volume 28, Number 12, Décembre 2012
|
|
---|---|---|
Page(s) | 1081 - 1086 | |
Section | M/S Revues | |
DOI | https://doi.org/10.1051/medsci/20122812018 | |
Published online | 21 December 2012 |
La restriction calorique chez les primates
Caloric restriction in primates: how efficient as an anti-aging approach?
CNRS UMR 7179, mécanismes adaptatifs (des organismes aux communautés), Muséum national d’histoire naturelle, 1, avenue du Petit Château, 91800 Brunoy, France
*
aujard@mnhn.fr
**
marchal.julia@gmail.com
***
mperret@mnhn.fr
La restriction calorique est la seule intervention non génétique connue à ce jour pour ralentir l’apparition de pathologies liées à l’âge et augmenter la durée de vie moyenne et maximale chez plusieurs espèces. Son intérêt ne cesse de croître en particulier pour l’identification des mécanismes qui interviennent dans l’augmentation de la longévité. Contrairement aux études chez les modèles invertébrés et les rongeurs, qui ont permis de fournir certaines indications sur les mécanismes de la restriction calorique, l’efficacité de cette dernière en tant que protocole antivieillissement chez les primates n’a pas encore été totalement démontrée. Dans cette synthèse, nous présentons les avantages de l’utilisation des primates non humains comme modèles pertinents pour l’étude du vieillissement humain en général, et plus particulièrement dans le contexte d’interventions thérapeutiques applicables à l’homme, telles que la restriction calorique. En nous appuyant notamment sur des résultats longitudinaux chez le microcèbe (Microcebus murinus), nous soulignons l’importance des études sur les primates dans le contexte des recherches sur le vieillissement. Par ailleurs, nous présentons le potentiel de développement de molécules qui miment les effets bénéfiques constatés de la restriction calorique, permettant ainsi d’en reproduire les effets positifs, déjà constatés chez certaines espèces, sans imposer un régime hypocalorique.
Abstract
Caloric restriction (CR) is the only non-genetic intervention known to date to slow the onset of age-related diseases and increase average and maximum lifespan in several species. Its interest is continually growing, particularly for the identification of mechanisms involved in increasing longevity. Unlike studies in invertebrate and rodent models have provided some indication about the mechanisms of the CR, the efficacy of CR as an anti-aging protocol in primates has not yet been fully established. In this review we present the advantages of using non human primates as relevant models to the study of human aging in general and specifically in the context of therapeutic interventions applicable to humans, such as CR. Through the longitudinal findings in the Grey Mouse Lemur (Microcebus murinus), we stress the importance of primate studies in the context of research on aging and their potential to advance the development of molecules which can mimic the beneficial effects of CR, already observed in some species, without imposing a reduced calorie diet.
© 2012 médecine/sciences – Inserm / SRMS
Current usage metrics show cumulative count of Article Views (full-text article views including HTML views, PDF and ePub downloads, according to the available data) and Abstracts Views on Vision4Press platform.
Data correspond to usage on the plateform after 2015. The current usage metrics is available 48-96 hours after online publication and is updated daily on week days.
Initial download of the metrics may take a while.