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Med Sci (Paris)
Volume 25, Number 4, Avril 2009
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Page(s) | 371 - 376 | |
Section | M/S revues | |
DOI | https://doi.org/10.1051/medsci/2009254371 | |
Published online | 15 April 2009 |
Les récepteurs centraux de l’IGF-1 contrôlent la longévité chez la souris
Lifespan and IGF receptors in the brain
Centre de Recherche Inserm, Bâtiment Kourilsky, Hôpital Saint-Antoine, 184, rue du Faubourg Saint-Antoine, 75571 Paris Cedex 12, France
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martin.holzenberger@inserm.fr
L’IGF-I, hormone apparentée à l’insuline, est un acteur essentiel de la croissance et du métabolisme des mammifères. Chez la souris, diminuer l’IGF-I (insulin growth factor) ralentit le vieillissement et prolonge la durée de vie tout en augmentant la résistance au stress oxydant. Nos résultats récents indiquent que le cerveau joue un rôle important dans ce processus. Pour les obtenir, nous avons invalidé sélectivement dans le cerveau de souris le gène du récepteur de l’IGF-1. Chez les hétérozygotes, on y constate alors une diminution de l’activité d’IGF-I de 50 % avec pour conséquence, d’abord une baisse significative d’IGF-I dans l’ensemble de l’organisme, puis une nette augmentation de la durée de vie des animaux. Ces résultats suggèrent que la longévité d’un individu dépend du degré de stimulation de la croissance dès après la naissance. Ils suggèrent aussi que l’hormone de croissance (GH), qui augmente fortement l’expression d’IGF-I dans de nombreux tissus, aurait plutôt un effet négatif sur la durée de vie, alors que la GH est parfois utilisée chez des personnes âgées dans l’espoir justement de compenser les effets du vieillissement.
Abstract
Using a mouse model relevant for humans, lifespan can be prolonged by reducing IGF-I signaling selectively in the central nervous system. This effect occurred through changes in specific neuroendocrine pathways. Investigating the pathophysiological mechanism, we found that IGF receptors in the brain steered the development of the somatotropic axis, which in turn altered the individual growth trajectory and lifespan. Our work is experimental proof that chronically low IGF-I and low growth hormone (GH) levels favor long lifespan and postpone age-related mortality. Our results, together with other recent reports, challenge the notion that GH can slow down or prevent human aging. This is important because growth hormone is sometimes poposed to elderly people as a substitutive treatment in order to compensate the negative effects of aging.
© 2009 médecine/sciences - Inserm / SRMS
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