Figure 1.

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La biosynthèse du peptidoglycane chez Bacillus subtilis. (A) La formation du PG débute dans le cytoplasme avec la synthèse des précurseurs. L’UDP-GlcNac [hexagone bleu] et l’UDP-MurNac [hexagone jaune] sont les deux principaux précurseurs. La GlmR interagit d’abord avec la GlmS [flèche discontinue] et stimule la synthèse de l’UDP-GlcNac. Ensuite, l’UDP-MurNAc est lié à une chaîne peptidique après plusieurs réactions au cours desquelles différentes enzymes interviennent. La synthèse se poursuit au niveau de la membrane plasmique avec la formation du lipide I par fusion du phospho-MurNAc-pentapeptide avec l’undécaprényl phosphate lié à la membrane. La fusion de l’UDP-GlcNAc au lipide I forme le lipide II. Ce dernier est ensuite transloqué par une flippase du côté extérieur de la membrane. Il est pris en charge par les penicilin-binding proteins (PBP), qui permettent son insertion dans le PG mature ainsi que le clivage de l’undécaprényl phosphate qui est ensuite recyclé. Chaque ovale blanc représente une enzyme impliquée dans une étape de la biosynthèse. Certains antibiotiques comme les β-lactamines inhibent l’action des PBP, ce qui bloque l’incorporation du lipide II au peptidoglycane préexistant. La bacitracine, quant à elle, bloque la translocation des précurseurs en empêchant leur fixation à l’undécaprényl phosphate (figure réalisée avec Biorender). (B) Images de microscopie à contraste de phase de bactéries B. subtilis sauvages (WT, à gauche) ou dépourvues du gène glmR (ΔglmR, à droite), cultivées en présence de gluconate [4].
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