Figure 1.

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A. Pathologies de vieillissement accéléré. Une majorité des syndromes progéroïdes est associée à des mutations génétiques menant à une instabilité chromosomique (gènes impliqués dans la réparation de l’ADN, la réplication, la mitose ou la stabilité télomérique, etc.) ou à une altération de l’intégrité de la structure nucléaire (lamines, etc.) (modifiée d’après [62]). B. La sénescence et le SASP : des armes à double tranchant. Au cours de la vie, la sénescence aurait un rôle bénéfique et même anti-tumoral en bloquant la prolifération de cellules porteuses de dommages, et en recrutant des cellules immunitaires pour éliminer ces cellules « anormales ». Cependant au cours du vieillissement normal, l’accumulation de cellules sénescentes (visualisées ici par des cellules bleues), associée à l’affaiblissement de la réparation de l’ADN et du système immunitaire engendrerait une inflammation chronique, liée au phénotype sécrétoire associé à la sénescence (SASP). Ceci pourrait rendre compte de nombreuses maladies liées à l’âge, dont l’athérosclérose, l’arthrite, l’ostéoporose et le cancer. Cette opposition fonctionnelle de la sénescence au cours de la vie de l’organisme est en accord avec le concept de pléiotropie antagoniste. La persistance des dommages et les voies de signalisation NF-kB et p38 MAPK sont impliquées dans l’induction du SASP.
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