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Figure 1.

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Rétablir la fonction des cellules NK in vitro. Les cellules NK peuvent être stimulées et leur nombre amplifié via l’administration de cytokines telles que certaines interleukines (IL-2, IL-15, IL-18 et IL-21). En se fixant sur leurs récepteurs, ces cytokines entraînent la phosphorylation spécifique de protéines de la famille des STAT, ce qui conduit in fine à l’amélioration de la réponse anti-tumorale. Mais d’autres molécules de signalisation peuvent être engagées : par exemple, l’engagement du récepteur de l’IL-18 conduit à l’activation d’une voie dépendante du complexe MyD88-TRAM-IRAK. Des anticorps permettant de rediriger les cellules NK contre les cellules tumorales ont été récemment développés, c’est le cas notamment des anticorps tri-pécifiques NKCE (NK cell engager) dont deux domaines reconnaissent des récepteurs activateurs exprimés par les cellules NK (NKp46, CD16a) et les activent, déclenchant la voie SRC-YK-dépendante (protéines à activité tyrosine kinase). Le troisième domaine reconnaît un antigène associé à la tumeur. Enfin, il existe des récepteurs inhibiteurs qui inhibent l’effet anti-tumoral en activant les protéine phosphatases SHP-1 et SHP-2, qui s’opposent à l’activation des cellules NK. Ces récepteurs sont ciblés par les anticorps ICI (immune checkpoint inhibitors), qui empêchent la fixation de ces récepteurs à leurs ligands.

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