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Figure 3.

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Impact du microbiote intestinal dans l’immunité anti-tumorale induite par les immunothérapies. A. L’administration intra-tumorale d’un ligand (le CpG, cytosine-phosphate-guanine-oligodéoxynucléotides) du TLR (toll-like receptor) 9 combinée à la neutralisation du récepteur à l’IL(interleukine)-10 entraîne la nécrose de la tumeur via la production de TNF(tumor necrosis factor)α et de monoxyde d’azote (NO) par les cellules myéloïdes du microenvironnement tumoral. Ce mécanisme est dépendant du microbiote intestinal (Alistipes shahii) et du TLR4. B. Le blocage systémique du CTLA4 (cytotoxic T-lymphocyte-associated protein 4) entraîne une modification des populations bactériennes intestinales, ainsi qu’une apoptose des cellules épithéliales de l’intestin. Certaines espèces de Bacteroides, telles que Bacteroides fragilis et Bacteroides thetaiotaomicron, vont induire une réponse Th1 grâce à la production d’IL-12 par les cellules dendritiques. L’absence de flore intestinale abroge l’efficacité anti-tumorale de l’anti-CTLA4. C. Les Bifidobacterium permettent d’améliorer les fonctions des cellules dendritiques, augmentant ainsi la prolifération et la production de cytokines des lymphocytes spécifiques intra-tumoraux. Les Bifidobacterium permettent également d’augmenter l’efficacité anti-tumorale de l’anticorps anti-PDL1 (programmed cell death ligand 1).

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