Figure 1.

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Vue d’ensemble des rôles de l’EGFR dans la régénération et la carcinogenèse hépatiques. A. En situation physiologique lors de la régénération hépatique, l’EGFR permet la prolifération cellulaire via l’activation de la voie HGF/c-Met, des voies AKT et ERK (extracellular signal-regulated kinase) et via la diminution du taux de p21 et de p15 inhibitrices de l’entrée en phase S du cycle cellulaire. De plus, l’activation de ces kinases stimule l’expression des gènes intervenant dans la biosynthèse des acides gras, soit FAS (fatty acid synthase) et G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogénase). Enfin, l’EGFR aurait un rôle antiapoptotique via l’α2-macroglobuline (a2M) inhibitrice de la signalisation de la voie TGFβ, qui induirait une expression accrue de la protéine antiapoptotique BclxL et une baisse du taux de la protéine proapoptotique Bmf. B. En situation pathologique lors d’une hépatocarcinogenèse, l’EGFR a une action proinflammatoire en induisant le recrutement des chimiokines CCL2 et CXCL1 et des cytokines IL-6 (interleukine-6) et TNFα (tumor necrosis facor alpha), ce qui contribue à induire le développement de tumeurs. EGFR : epidermal growth factor receptor ; HGF : hepatocyte growth factor ; HGFR : récepteur de l’HGF : TGFβ : transforming growth factor beta ; TGFβ R : récepteur du TGFβ ; uPA : urokinase-type plasminogen ; a2M : alpha-2-macroglobuline ; Smad3 : mothers against decapentaplegic homolog 3 ; Bmf : Bcl-2-like protein 1 ; BclxL : B-cell lymphoma-extra large ; CCL2 : chemokine ligand 2 ; CXCL1 : chemokine [C-X-C motif] ligand 1.
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