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Figure 1.

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Caractérisation acoustique et neurocomportementale des vocalisations d’alarme chez l’humain. A. Différents types d’informations sont codées dans diverses régions (niches acoustiques) du spectre de modulation temporelle : la fréquence fondamentale (bleu) reflète le genre du locuteur, les fluctuations lentes (vert) encodent les informations langagières plus lentes (syllabiques). La région orange, qui correspond aux sons dits rugueux, n’a jusqu’ici été associée à aucun type de signal de communication. B. L’analyse acoustique d’enregistrements de cris produits par 19 humains démontre que ces vocalisations utilisent la rugosité. C. Au niveau comportemental, la présence naturelle de rugosité dans le cri permet de localiser ce dernier plus efficacement (plus précisément et plus rapidement) qu’une vocalisation neutre. L’ajout artificiel de rugosité à une vocalisation neutre permet de créer un « cri artificiel » qui favorise de façon équivalente la localisation par rapport à une vocalisation neutre naturelle. D. La présence de rugosité dans le signal acoustique induit une augmentation des réponses cérébrales dans l’amygdale, région sous-corticale impliquée dans la réaction au danger. IRMf : imagerie par résonance magnétique fonctionnelle.

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