Figure 1.

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Liens entre parkine, mitochondrie et immunité innée. La parkine joue un rôle clé dans le maintien de la qualité du réseau mitochondrial de la cellule, en promouvant la dégradation de mitochondries dysfonctionnelles par autophagie (mitophagie) ; ce processus est déclenché par l’accumulation de la sérine/thréonine kinase mitochondriale PINK1 à la surface de l’organite endommagé, d’où elle recrute la parkine. L’équipe de J. Cox montre que la parkine joue également un rôle dans la destruction de mycobactéries pathogènes (xénophagie). La mitochondrie intervient à plusieurs niveaux dans l’immunité innée, la première ligne de défense vis-à-vis des agents infectieux et pathogènes : (1) son ADN et ses protéines, libérés lors de processus pathologiques, mobilisent la réponse immunitaire innée au même titre que leurs contreparties microbiennes ; (2) elle sert de plate-forme pour l’assemblage d’un complexe protéique au service de la signalisation antivirale (virus à ARN) ; (3) elle produit des espèces réactives de l’oxygène (ERO) qui activent l’inflammasome, un complexe protéique responsable, à son tour, de l’activation de cytokines inflammatoires (IL-1β/18). Ainsi, par son rôle dans l’homéostasie mitochondriale, la parkine pourrait avoir un impact plus général sur la réponse immunitaire innée. ADNdb/ARNdb : ADN/ARN double brin ; Ub : ubiquitine.
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