Figure 1.

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Schéma simplifié du processus d’autophagie. L’autophagie (ou plus précisément la macroautophagie) existe dans l’ensemble des cellules à un niveau basal, permettant ainsi de maintenir l’homéostasie cellulaire. Mais l’autophagie peut aussi être induite par de multiples stimulus comme un stress métabolique, une baisse du niveau d’énergie intracellulaire, les radicaux libres, les traitements anticancéreux, la présence de pathogènes, etc. La première étape du processus d’autophagie est la formation d’une petite membrane dans le cytosol, appelée phagophore. Cette membrane s’allonge, séquestre le matériel cytoplasmique à dégrader (macromolécules, agrégats protéiques, organites cellulaires), puis se referme pour former une vésicule à double membrane : l’autophagosome. Après fusion avec le lysosome, le contenu de l’autophagosome est dégradé par les hydrolases lysosomales. Les produits de dégradation résultants (acides aminés, nucléotides, acides gras, sucres) sont exportés dans le cytosol où ils sont utilisés pour la synthèse d’énergie sous forme d’ATP et/ou pour la synthèse de nouvelles macromolécules. Tout ceci permet à la cellule de s’adapter et de survivre en conditions de stress, comme la carence nutrionnelle. Les acides aminés résultant de la protéolyse autophagique exercent un rétrocontrôle négatif sur l’autophagie, afin d’éviter tout emballement incontrôlé de ce processus qui serait potentiellement dangereux.
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