Accès gratuit

Tableau I.

Résumé des principales études utilisant le MALDI-TOF en routine pour l’identification bactérienne. GN : Gram- ; GP : Gram+ ; nd : non disponible ; Id : identification.

Auteurs Échantillons Id à l’espèce Id au genre Identifications
difficiles Commentaires
Seng et al., 2009 [13] Routine (n = 1 660) Tous les prélèvements de routine 83,8 % 95,0 % Propionobacterium acnes Dans cette étude, le MALDI-TOF est utilisé d’emblée pour l’identification.
Streptococcus pneumoniae
Stenotrophomonas maltophilia
Shigella sp.

Blondiaux et al., 2009 [15] Routine (n =362) Tous les prélèvements de routine 72,9 % 87,0 % Streptococcus du groupe viridans
Shigella sp.

van Veen et al., 2010 [14] Routine (n =980) Tous les prélèvements de routine 92,0 % 98,8 % Streptococcus pneumoniae
Bactéries anaérobies

Bizzini et al., 2010 [16] Routine (n = 1 371) Tous les prélèvements de routine 93,2 % 98,5 % Shigella sp. Une étape d’extraction permet d’augmenter le % de résultats valides de 22,9 %
Streptococcus sp. Erreurs de taxonomie essentiellement.

Gravet et al., 2010 [17] Routine (n = 10 000) Tous les prélèvements de routine nd 98,8 % Corynebacterium sp. Dans cette étude, le MALDI-TOF est utilisé d’emblée pour l’identification.
Streptococcus sp.

Bessède et al., 2010 [18] Routine (n = 1 013) Tous les prélèvements de routine 97,3 % 99,0 % Acinetobacter sp. Une étape d’extraction permet d’augmenter le % d’identification à l’espèce de 14,7 %
Streptococcus pneumoniae Nombre insuffisant de souches dans la banque de données pour certaines espèces

Prod’hom et al., 2010 [24] Sang (n = 126) Hémocultures positives 77,8 % 78,7 % Streptococcus mitis group La présence d’une capsule peut en partie expliquer le plus faible taux d’identification pour les bactéries :S. pneumoniae, H. influenzae, K. pneumoniae
GN : 89,1 % GN : 89,1 % Staphylococcus sp.
GP : 71,6 % GP : 72,9 %

La Scola et al., 2009 [19] Sang (n = 599) Hémocultures positives 76,0 % 76,0 % Streptococcus sp.
Échantillons polymicrobiens

Stevenson et al., 2009 [20] Sang (n = 212) Hémocultures positives (179)
 80,2 % 80,2 % Streptococcus du groupe mitis
Flacons ensemencés (33) Propionobacterium acnes

Ferroni et al., 2010 [21] Sang (n= 685) Hémocultures positives (388)
 89,0 % 98,0 % Streptococcus pneumoniae En cas d’hémoculture polymicrobienne, le germe prédominant est dans la plupart des cas identifié
Flacons ensemencés (312) Streptococcus du groupe mitis Méthode très rapide

Christner et al., 2010 [22] Sang (n = 277) Hémocultures positives 94,2 % 95,0 % Cocci Gram+ Les difficultés d’identification résultent d’un nombre insuffisant de bactéries, plus fréquent avec les Gram+

Ferreira et al., 2010 [26] Sang (n = 300) Hémocultures positives 42,6 % 71,6  Streptococcus mutans Pas de culture polymicrobienne
GN : 83,3 % GN : 96,6 % Staphylococcus sp.
GP : 31,8 % GP : 65,7 % Staphylococcus aureus

Moussaoui et al., 2010 [25] Sang (n = 532) Hémocultures positives 90,0 % nd Streptococcus groupe mitis
GN : 91,1 % Staphylococcus sp.
GP : 89 %

Ferreira et al., 2010 [23] Urine (n = 220) Urines positives 91,8 % 92,7 % Streptococcus sp. Meilleurs résultats avec un inoculum> 105 CFU/ml
GN : 93,6 % GN : 
Enterococcus sp. E. coli > 105 CFU/ml : 97,6 %
GP : 66,6 % 94,6 % Raoultella sp. Identifications correctes
GP :
66,6 %

Les statistiques affichées correspondent au cumul d'une part des vues des résumés de l'article et d'autre part des vues et téléchargements de l'article plein-texte (PDF, Full-HTML, ePub... selon les formats disponibles) sur la platefome Vision4Press.

Les statistiques sont disponibles avec un délai de 48 à 96 heures et sont mises à jour quotidiennement en semaine.

Le chargement des statistiques peut être long.