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Figure 1.

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Macrophages M1/M2 et infections bactériennes. La notion de macrophages M1/M2 recouvre un continuum d’états fonctionnels. Les macrophages quiescents ou répondant à un stimulus inflammatoire sont des macrophages légèrement M2. Ils servent de première ligne de défense contre les agents infectieux mais leur pouvoir microbicide est limité. Un double signal fourni par l’agent infectieux (tel que le LPS) et un élément de la réponse de l’hôte (tel que l’IFN-γ ou le TNF) est nécessaire à l’activation des macrophages en macrophages M1. Ces macrophages M1 dont le pouvoir lytique est élevé sont impliqués dans la réponse de l’hôte aux infections aiguës et la résolution de ces infections. Normalement, cet état M1 doit être transitoire, contrôlé par les cytokines de la réponse immunomodulatrice. Une polarisation M1 excessive conduit à des pathologies aiguës telles que le sepsis ou les pneumopathies dues à S. pyogenes (figurées en bleu). Pour qu’une infection devienne chronique, il faut que les agents pathogènes (S. enterica, S. dublin, M. bovis, B. suis, Y. enterocolitica) perturbent les effecteurs microbicides des macrophages M1 ou les voies métaboliques nécessaires à leur mise en place (en noir). Une seconde stratégie utilisée par les bactéries à développement intracellulaire (B. abortus, M. leprae, T. whipplei, C. burnetii) consiste à induire une polarisation M2 (en rouge) puisque le faible pouvoir microbicide des macrophages M2 en fait une niche protectrice pour les bactéries qui peuvent y survivre ou s’y répliquer.

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