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Autophagie et maladies neurodégénératives. A. Conditions physiologiques. Une protéine neuronale anormale (conformation inadéquate) va être polyubiquitinylée afin d’être dégradée par le protéasome en peptides, puis en acides aminés par les peptidases nucléaires et cytosoliques. L’autophagie, quant à elle, prend en charge la dégradation des organites défaillants ainsi que celle de certaines protéines (à longue durée de vie ou non dégradées par le protéasome). B. Conditions pathologiques. En cas de maladies neurodégénératives, des agrégats de protéines anormales vont se former (suite à une diminution de l’activité du protéasome par exemple). La présence de ces agrégats entraîne une augmentation de l’autophagie (autophagie induite) qui, dans les premiers stades de la maladie, est assez efficace pour assurer leur élimination. À un stade plus avancé, l’autophagie induite n’est plus suffisante et des inclusions protéiques se forment. À ce stade, la stimulation de l’autophagie (par un agent pharmacologique) pourrait s’avérer efficace pour éliminer les inclusions et ainsi lutter contre la neurodégénérescence.

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