Figure 2.

Télécharger l'image originale
Modèle de Ziegler. Lors d’une exposition au soleil, les rayonnements ultraviolets de type B (UVB) peuvent causer des dommages à l’ADN (photoproduits) des cellules épidermiques, notamment les kératinocytes (voie 1). Ces cellules réparent la grande majorité des dommages, mais certaines peuvent acquérir une mutation ponctuelle C−T sur un des allèles du gène p53 (p53+/−) (voie 2) [3]. Lorsqu’il y a trop de dommages, la cellule évolue vers l’apoptose. Lors d’une exposition ultérieure, la protéine p53 est mobilisée pour procéder à la réparation des dommages à l’ADN. Les cellules normales (p53+/+) avec un grand nombre de dommages à réparer vont emprunter la voie de l’apoptose déclenchée par p53 (voie 3). Les cellules apoptotiques correspondent aux cellules « coup de soleil » (sunburn cells). Les kératinocytes p53+/− réparent les photoproduits moins efficacement et amorcent plus difficilement le processus apoptotique à cause de l’activité dominante négative des protéines p53 mutées (voie 4). Ces kératinocytes p53+/− possèdent alors une plus grande susceptibilité d’évoluer vers une cellule p53−/− (voie 5). Cette cellule p53−/− est une cellule transformée, elle peut alors donner naissance à un clone (voie 6) évoluant vers la kératose actinique précancéreuse, une étape préalable à l’émergence de carcinomes cutanés. L’activité dominante négative des protéines p53 mutées peut être enrôlée dans le mécanisme de résistance à l’apoptose et dans la diminution de l’efficacité de réparation au sein des kératinocytes p53+/−.
Les statistiques affichées correspondent au cumul d'une part des vues des résumés de l'article et d'autre part des vues et téléchargements de l'article plein-texte (PDF, Full-HTML, ePub... selon les formats disponibles) sur la platefome Vision4Press.
Les statistiques sont disponibles avec un délai de 48 à 96 heures et sont mises à jour quotidiennement en semaine.
Le chargement des statistiques peut être long.