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Figure 4.

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Variations du degré de méthylation de l’ADN au cours du développement pré-implantatoire chez l’ovin, après fécondation in vivo ou transfert de noyau. Au cours du développement préimplantatoire, les embryons fécondés in vivo (1re ligne) subissent une déméthylation progressive du génome jusqu’à un certain niveau qui se maintient jusqu’au stade blastocyste. À ce stade, deux types cellulaires distincts apparaissent : le trophectoderme, partiellement déméthylé, et la « masse cellulaire interne » (ICM, inner cell mass), encore méthylée. En comparaison, un nombre important d’embryons clonés produits par transfert de noyaux de fibroblastes (2e ligne) présente aux cours des premiers cycles un degré de méthylation plus élevé. De plus, au stade 1-cellule, ces embryons hyperméthylés présentent des focus hyperméthylés intenses qui persistent après clivage. Cependant, le pourcentage d’embryons clonés hyperméthylés décroît progressivement, parallèlement au taux de perte entre chaque clivage (courbes), ce qui suggère une corrélation positive entre reprogrammation de la méthylation et capacité de développement. Par la suite, plus de 20 % de pertes ont lieu à la transition 16 cellules/morula, lorsque le génome embryonnaire se met en route (EGA, embryonic genome activation). Enfin, au stade blastocyste, 50 % des embryons clonés présentent une hyperméthylation des cellules du trophectoderme. Immunofluorescence indirecte avec un anticorps anti-méthylcytosine (barres d’échelle : 10 μm).

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