Figure 5.

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Représentation schématique de l’effet du blocage androgénique combiné avec un agoniste de la LH-RH et un antiandrogène pur (flutamide) sur la croissance du cancer prostatique. Alors que la castration chimique avec un agoniste de la LH-RH élimine la sécrétion de testostérone par les testicules, les surrénales sécrètent des quantités importantes de déhydroépiandrostérone (DHEA) et de DHEA-sulfate (DHEA-S), de même qu’une certaine quantité d’androstènedione (4-dione). La prostate humaine contient les enzymes permettant de transformer la DHEA-S en DHEA puis en 4-dione. Ce dernier stéroïde est transformé par la 17β-hydroxystéroïde déshydrogénase (17β-HSD) en testostérone (T) puis en dihydrotestostérone (DHT). La façon la plus efficace de bloquer l’action de la DHT est d’utiliser un antiandrogène pur, comme le flutamide, qui bloque l’interaction de la DHT avec le récepteur des androgènes (AR). Cette élimination de la sécrétion des androgènes testiculaires associée au blocage de l’action des androgènes d’origine surrénalienne permet un blocage plus complet des androgènes stimulateurs de la croissance du cancer prostatique. Cette stratégie est appelée blocage androgénique combiné. Il s’agit du premier traitement démontré comme prolongeant la vie dans le cancer de la prostate [16, 19–24]
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