Figure 2.

Télécharger l'image originale
Régulation de la transmission des messages nociceptifs. Les enképhalines (dérivées de la pro-enképhaline A), synthétisées dans des interneurones spinaux et, dans une bien moindre mesure, la β-endorphine (issue de la pro-opiomélanocortine : POMC), présente dans les terminaisons spinales de neurones descendants, inhibent la transmission des messages nociceptifs en se liant aux récepteurs des opioïdes. En revanche, les dynorphines (provenant de la pro-dynorphine), localisées dans des interneurones spinaux, la facilitent, en sollicitant, en outre, les récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA) des acides aminés excitateurs. L’article de Cheng et al. [6] va à l’encontre de deux des notions énoncées ci-dessus. Premièrement, ces auteurs observent de nombreux neurones spinaux exprimant le gène codant pour la POMC. Deuxièmement, la réduction de la douleur à la suite de la surexpression spinale des dynorphines (consécutive à l’inactivation du gène codant pour un facteur appelé DREAM, qui normalement réprime l’expression du gène codant pour la pro-dynorphine) laisse penser que les dynorphines exercent une fonction opposée à celle qui leur est communément attribuée. En fait, les observations rapportées par Cheng et al. [6] pourraient être liées à une autre propriété de DREAM : son interaction avec des canaux potassiques des neurones sensoriels (voir texte).
Les statistiques affichées correspondent au cumul d'une part des vues des résumés de l'article et d'autre part des vues et téléchargements de l'article plein-texte (PDF, Full-HTML, ePub... selon les formats disponibles) sur la platefome Vision4Press.
Les statistiques sont disponibles avec un délai de 48 à 96 heures et sont mises à jour quotidiennement en semaine.
Le chargement des statistiques peut être long.