Figure 1.

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Structure primaire de la protéine PrPC humaine. La pré-protéine comporte 254 résidus d’acides aminés. Lors de sa maturation, le peptide signal N-terminal de 22 acides aminés est clivé et les 23 résidus C-terminaux sont remplacés par une ancre glycosylphosphatidylinositol (GPI). Deux domaines composent la protéine mûre PrPC (23-231). D’une part, une région N-terminale (23-120) qui contient 5 répétitions d’un octapeptide riche en proline et en glycine, pouvant se lier à des ions cuivre. Elle ne présente aucune structure secondaire. D’autre part, un cœur structuré (120-231) présentant 3 hélices α (H1 : 144-154 ; H2 : 173-194 et H3 : 200-228) et un petit feuillet ß anti-parallèle (128-131 et 161-164). Cette région C-terminale comprend aussi 2 sites de N-glycosylation sur les résidus Asn 181 et Asn 197 et un pont disulfure établi entre les 2 résidus Cys 179 et Cys 214. Ce sont dans les hélices α de ce second domaine que se retrouvent la plupart des mutations à l’origine des formes génétiques des maladies à prion humaines : maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), syndrome de Gerstmann-Straüssler-Scheinker (GSS) et insomnie fatale familiale (IFF). En outre, plusieurs polymorphismes de la protéine sont connus.
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