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Figure 1.

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Découverte de rhodopsines virales capables de moduler Vhoméostasie intracellulaire du calcium. A. De nombreux virus géants peuplent les milieux aquatiques, où ils infectent le phytoplancton. L’analyse de leurs génomes a révélé la présence de gènes codant de nouveaux membres de la famille des rhodopsines, les channelrhodopsines de type 1 (viral channelrhodopsins of type 1, VCR1). B. L’une de ces protéines, OLPVR1 (organic lake phycodnavirus rhodopsin 1), a été exprimée dans deux modèles cellulaires : l’ovocyte de xénope (par injection de PARN codant cette protéine) et les cellules HEK293T (par transfection avec de l’ADN codant cette protéine). Contrairement aux autres channelrhodopsines, OLPVR1 ne réside pas dans la membrane plasmique, mais dans la membrane du réticulum endoplasmique (en bleu). L’activation de OLPVR1 par la lumière verte (de longueur d’onde 500 nm) déclenche un mouvement des ions calcium (Ca2+, points noirs) stockés dans le réticulum endoplasmique vers le cytosol. Il en résulte une augmentation de la concentration cytosolique de Ca2+, qui est corrélée à la durée et à l’intensité de l’illumination. C. Des têtards de grenouilles xénopes exprimant OLPVR1 se mettent en mouvement lorsqu’ils sont Illuminés, même après avoir été traités par des agents paralytiques et anesthésiants. Il s’agit donc d’un effet sur les fibres musculaires, dont la contraction est directement liée à l’élévation de la concentration cytosolique de Ca2+.

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