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Figure 2.

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Le stress provoque la déplétion des cellules souches des mélanocytes des follicules pileux à cause d’une sécrétion accrue de noradrénaline par le système nerveux sympathique. Le cycle pilaire se compose d’une phase de régénération (anagène), d’une phase de régression associée à des processus apoptotiques (phase catagène, non représentée) et d’une phase de repos (télogène) [24]. Pendant la phase anagène, le follicule pileux croît vers le bas et forme le bulbe englobant une structure stromale régulatrice, la papille dermique (en bleu), dont la position suit la croissance et la régression du follicule [4]. Les cellules souches des mélanocytes (MeSC, ronds blancs), dérivés de la crête neurale, résident sous la glande sébacée (non représentée) au sein d’une niche située dans un renflement de la gaine épithéliale externe du follicule pileux et juste en dessous (bulge/secondary hair germ area) [15, 7]. Au début de chaque phase anagène, les MeSC sont activées et se divisent. Cette division assure leur auto-renouvellement dans la niche (flèche circulaire) et fournit des cellules filles qui migrent vers le bas (ronds orange), prolifèrent et se différencient en mélanocytes matures (en rouge) dans le bulbe pilaire [1, 2, 4, 7]. Dans la matrice, structure du bulbe entourant la papille dermique, les mélanocytes matures produisent le pigment du poil, la mélanine, qui est transférée aux kératinocytes prolifératifs voisins (non représentés) dérivés des HFSC (non représentées) [2, 4, 68]. La multiplication/différenciation de ces kératinocytes construit le nouveau poil (pigmenté) et la gaine interne [4, 7, 8]. Les mélanocytes matures (et la plupart des cellules du bulbe) sont éliminés lors de la phase catagène [2, 4, 7, 13]. Le moment de la chute du poil peut varier. Pour une discussion sur certains éléments présentés ici, voir [13]. Chez les souris témoins (en haut), les neurones du système nerveux sympathique (SNS, en violet), associés à la niche via le muscle arrecteur du poil (map, en gris) produisent une quantité modérée de noradrénaline (non représentée) [2, 8]. Dans ce cas, la capacité d’auto-renouvellement des MeSC assure leur maintien pour les cycles suivants. Notons que cette sécrétion « basale » de noradrénaline joue un rôle important sur les HFSC [8]. Chez les souris stressées par l’injection de RTX (en bas), le système nerveux sympathique est suractivé : la quantité de noradrénaline (NA, en vert) libérée par les neurones sympathiques augmente donc fortement, ce qui stimule massivement la prolifération des MeSC, leur migration et leur différenciation [2, 3]. Cela cause une déplétion des MeSC en quelques jours dans de nombreux follicules pileux et conduit à la présence ectopique de mélanine dans des sites qui en sont normalement dépourvus [2, 3, 7]. Une fois la niche vidée de ses MeSC, le follicule ne produira plus que des poils blancs [2]. L’injection de RTX n’a pas d’effet apparent sur les mélanocytes matures du bulbe [2]. Les deux autres stresseurs provoquent également la déplétion des MeSC [2] ; cependant, leur effet est moins rapide et moins bien caractérisé [2], c’est pourquoi le scénario représenté ici est celui qui suit l’injection de RTX.

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