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Méthode de production des anticorps monoclonaux. Les lymphocytes spléniques (contenant les plasmablastes et les plasmocytes produisant l’Ac d’intérêt), provenant d’animaux hyperimmunisés sont fusionnés avec des cellules de myélome (HGPRT-, Ig-) avec du polyéthylène glycol (PEG) (initialement avec le virus de Sendaï [1]). La sélection s’effectue en ajoutant de l’aminoptérine dans le milieu de culture, qui contient aussi de l’hypoxanthine et de la thymidine (milieu HAT). Les surnageants de culture des hybridomes (qui sont des « hétérocaryons ») obtenus après environ 2 semaines de culture sont testés le plus souvent d’abord par ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay) mais d’autres techniques (immunofluorescence, western-blot, essais fonctionnels, etc.) peuvent être employées en fonction des caractéristiques de l’AcM souhaitées. Les hybridomes correspondants sont alors ensuite clonés, le plus souvent par dilution limite (un clonage en agar mou est aussi utilisé dans quelques laboratoires). Les clones producteurs de l’AcM contre l’antigène d’intérêt sont ensuite cultivés en masse pour créer une master cell bank (MCB) de plusieurs dizaines de cryotubes qui seront répartis sur trois continents lorsqu’il s’agira d’une production industrielle. Des working cell banks (WCB) sont alors dérivées des cryotubes de la MCB pour la production de l’AcM à une échelle industrielle. Les cellules utilisées pour effectuer les fusions pour obtenir des hybridomes sont le plus souvent les cellules de la lignée X63-Ag8.653 (dérivées de P3/X63-Ag8). Cette lignée de myélome a été dérivée en plusieurs étapes à partir de la lignée du myélome MOPC 21. Les cellules X63-Ag8.653 sont HGPRT- et ne produisent plus l’IgG1, κ de MOPC 21 mais contiennent un transcrit abortif Vκ qui peut être source de contamination lors du clonage par RT-PCR de l’ADNc codant le domaine Vκ de l’AcM produit par l’hybridome. Il existe d’autres partenaires de fusion comme P3/NS-1.1.Ag4-1 (appelé communément NS-1) (dérivé de P3.X63-Ag8, produisant une chaîne légère κ) ou SP2/0-Ag14 (appelé communément SP2/0), un hybridome (contrairement à ce qui s’écrit très souvent où il est qualifié de myélome), issus de la fusion d’un lymphocyte B avec X63-Ag8.653 et ayant perdu l’expression de ses chaînes lourdes et légères et sélectionné pour sa résistance à la 8-aza et donc HGPRT-.

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