Modèles alternatifs
Open Access

Figure 2.

image

Télécharger l'image originale

Crassostrea gigas, un nouveau modèle de l’effet Warburg. En présence d’oxygène, les cellules normales respirent : elles utilisent le pyruvate issu de la glycolyse pour produire leur ATP via les phosphorylations oxydatives (OXPHOS). Les cellules cancéreuses, elles, sont capables de reprogrammer leur métabolisme en fonction de leur microenvironnement : indépendamment de la présence ou non en oxygène, elles respirent toujours et convertissent une fraction importante de leur pyruvate en lactate : c’est l’effet Warburg (ou glycolyse aérobie). Nous proposons l’huître creuse comme un nouveau modèle pour la recherche contre le cancer. En effet, Crassostrea gigas peut naturellement reprogrammer son métabolisme vers l’effet Warburg lorsqu’elle est infectée par le virus OsHV-1 (ostreid herpes virus-1). L’effet Warburg invertébré est maintenant prêt à être exploré pour identifier de nouvelles voies d’attaque contre l’effet Warburg de la cellule cancéreuse. AcétylCoA : acétyl coenzyme A ; CR : chaîne respiratoire ; NAD : nicotinamide adénine dinucléotide ; FAD : flavine adénine dinucléotide.

Les statistiques affichées correspondent au cumul d'une part des vues des résumés de l'article et d'autre part des vues et téléchargements de l'article plein-texte (PDF, Full-HTML, ePub... selon les formats disponibles) sur la platefome Vision4Press.

Les statistiques sont disponibles avec un délai de 48 à 96 heures et sont mises à jour quotidiennement en semaine.

Le chargement des statistiques peut être long.