Figure 2.

Télécharger l'image originale
Le double rôle des précurseurs neuroendocrines dans la différenciation des lymphocytes T. Ce modèle théorique récapitule à l’échelle moléculaire le double rôle du thymus dans le développement des lymphocytes T et la programmation de leur tolérance aux principes neuroendocrines. À la suite à sa transcription sous le contrôle de Aire dans le noyau des cellules épithéliales thymiques CET, un précurseur neuroendocrine « X » peut être apprêté pour donner deux types de signaux bien distincts. D’une part, il peut être la source d’un ligand cryptocrine X capable de se lier à des récepteurs spécifiques exprimés par les thymocytes et de mobiliser des seconds messagers (comme l’inositol triphosphate, IP3) et de phosphoryler des protéines (comme p125FAK [focal adhesion kinase] dans le cas de l’ocytocine thymique). Cette signalisation intervient donc comme un signal accessoire positif dans le développement des lymphocytes T. D’autre part, le même précurseur neuroendocrine X peut donner naissance à un antigène (Ag) du soi X présenté par les protéines du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) exprimées par les CET. Pendant la vie fœtale, cette présentation aboutit à la sélection négative des lymphocytes T exprimant aléatoirement un TCR (T cell receptor) spécifique de ce complexe CMH/Ag du soi X. Après la naissance, cette même présentation aboutit à la génération de lymphocytes T régulateurs (Treg) spécifiques du même complexe.
Les statistiques affichées correspondent au cumul d'une part des vues des résumés de l'article et d'autre part des vues et téléchargements de l'article plein-texte (PDF, Full-HTML, ePub... selon les formats disponibles) sur la platefome Vision4Press.
Les statistiques sont disponibles avec un délai de 48 à 96 heures et sont mises à jour quotidiennement en semaine.
Le chargement des statistiques peut être long.