Figure 2.

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Différentes stratégies pour étudier la fonction d’un microARN. A. Stratégies par perte de fonction. Pour inhiber la fonction d’un microARN, on peut générer des mutants du (ou des) gène(s) correspondant(s). On peut aussi faire pénétrer dans les cellules des oligonucléotides antisens qui se fixent de façon complémentaire au microARN et l’empêchent ainsi d’agir. Enfin, une autre stratégie consiste à faire s’exprimer des ARNm appelés « éponges à microARN », qui comportent de nombreux sites de liaison au microARN, conduisant au titrage de celui-ci [46]. B. Stratégie par gain de fonction. Cela consiste à tester l’effet d’une surexpression du microARN. C. Validation in vivo des cibles directes d’un microARN. Deux techniques sont ici présentées : à gauche le test sensor, à droite le test par protection de cible. Dans le test sensor, les séquences 3’ UTR de la cible candidate sont placées en aval d’un gène rapporteur, comme par exemple la luciférase. L’effet de l’expression du microARN sur le niveau d’expression du rapporteur est ensuite analysé. Les tests de protection de cible, développés initialement chez le poisson zèbre [47], utilisent un oligonucléotide complémentaire du site de fixation sur l’ARNm cible. La présence de ce protecteur de cible empêche ainsi l’accès du microARN à une seule de ses cibles. Cela permet de connaître l’importance de cette interaction in vivo.
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