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Figure 2.

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SRGAP2A et son paralogue humain SRGAP2C contrôlent la morphologie et la densité des épines dendritiques. Les épines dendritiques (encart noir) couvrent les dendrites des neurones pyramidaux du néocortex. Elles représentent le compartiment postsynaptique des synapses excitatrices et sont généralement apposées à un bouton présynaptique qui libère des vésicules contenant du glutamate, le neurotransmetteur excitateur principal dans le système nerveux central. Les récepteurs ionotropiques du glutamate sont accumulés dans les épines en face des terminaisons axonales où ils sont stabilisés de manière dynamique par les protéines de la densité postsynaptique, ce qui assure l’efficacité de la neurotransmission. Le cytosquelette d’actine est un déterminant majeur de la plasticité morphologique des épines. Chez tous les mammifères non-humains (encart bleu), SRGAP2A limite la densité d’épines dendritiques et promeut leur maturation au cours du développement (non montré). SRGAP2C, qui est exprimée uniquement dans les neurones humains, inhibe la fonction de SRGAP2A. L’expression de SRGAP2C dans les neurones de souris retarde la maturation des épines et conduit à l’augmentation de leur densité ainsi qu’à leur allongement (encart rouge). Ces effets miment la déficience génétique en SRGAP2A dans les neurones de souris et sont caractéristiques du développement des neurones corticaux pyramidaux humains (voir [7]).

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