Figure 2.

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Représentation schématique de la technique LMPCR. La technique LMPCR permet d’étudier les cassures monocaténaires (une cassure sur un seul des 2 brins d’ADN). Certains agents lésionnels provoquent des cassures monocaténaires directement. Cependant, comme l’illustre le schéma, la majorité des dommages à l’ADN doivent être convertis de façon enzymatique ou chimique en cassure monocaténaire possédant un phosphate à son extrémité 5’. Les étapes de la technique sont les suivantes. Une extension est réalisée à partir d’une amorce spécifique du gène choisi (amorce 1) et s’arrête à la première cassure rencontrée qui correspond au lieu du dommage initial. L’amorce spécifique offre l’avantage d’un premier degré de spécificité à la technique. Cette première extension d’amorce produit un bout franc sur lequel on vient lier un adaptateur. Il en résulte des fragments d’ADN dont les deux extrémités sont connues et qu’on peut alors amplifier par PCR avec une amorce correspondant à l’adaptateur et une seconde amorce spécifique du gène étudié (amorce 2). Cette seconde amorce est choisie légèrement en aval de la première afin de donner un deuxième degré de spécificité à la technique. Les produits PCR ainsi obtenus comptent une taille et une quantité qui dépendent respectivement de la position nucléotidique des dommages de départ et de leur fréquence initiale à chaque position donnée. Une migration dans un gel d’acrylamide suivie d’un électro-transfert sur une membrane de nylon puis d’une hybridation avec une sonde spécifique radioactive permettent de visualiser l’ensemble des produits PCR.
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