Figure 1.

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Types d’autophagie dans la cellule. Il existe 3 formes d’autophagie. La microautophagie est un processus impliquant la séquestration d’une partie du cytoplasme par la membrane du lysosome directement. L’autophagie médiée par des protéines chaperones concerne spécifiquement les protéines qui portent une séquence précise de 5 acides aminés (KFERQ). Ces protéines sont prises en charge par un complexe formé par les protéines chaperones (hsc70) et co-chaperones (hip, hop, hsp40, hsp90 et bag1) qui les dirigent jusqu’au lysosome où un récepteur associé à la membrane lysosomale (LAMP-2A) les reconnaît et permet leur translocation dans la lumière du lysosome. Enfin, la macroautophagie, forme la moins sélective d’autophagie, dans laquelle une portion entière de cytoplasme contenant les organites ou les protéines à dégrader est séquestrée dans une vésicule formée de plusieurs membranes nommée autophagosome. L’origine de ces membranes n’est pas élucidée mais on parle d’un processus d’élongation d’une structure membranaire nommée « pré-autophagosome » (ou phagophore). L’autophagosome va ensuite fusionner avec un lysosome pour former un « autolysosome » dans lequel les enzymes lysosomales pourront digérer les différents constituants. Ainsi la macroautophagie génère des nucléotides, des acides aminés et des acides gras libres qui pourront être réutilisés pour la synthèse de nouvelles macromolécules et d’énergie (ATP).
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