Figure 1.

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Première preuve de concept d’une utilité thérapeutique des iPS murines. Des clones iPS (colonies vertes) sont obtenus à partir de fibroblastes (cellules grises) de la queue de souris « drépanocytaires » après l’expression de 4 ADNc codant pour OCT3/4, SOX2, Klf4, c-Myc (avec une séquence lox permettant d’exciser le transgène), insérés dans le génome via un oncorétrovirus murin (MLV : murine leukemia virus). Ces clones iPS dont le caryotype est normal ont toutes les caractéristiques décrites [3] et génèrent des chimères viables après leur transfert dans un blastocyste réimplanté dans l’utérus d’une femelle gravide [14] (rectangle jaune). Un des clones est traité par un adénovirus portant cre pour exciser l’oncogène exogène c-myc-lox, puis les cellules sont corrigées par une recombinaison homologue (hβS → hβA) (cellules bleues) et la différenciation est induite dans les corps embryonnaires.L’engagement vers la lignée hématopoïétique est stimulé par la transduction de l’ADNc HoxB4 via un oncorétrovirus murin MSCV (murine stem cell virus). Ces cellules souches hématopoïétiques (CSH, points rouges) issues des iPS corrigées (hβS/hβA) sont ensuite amplifiées sur la lignée stromale OP-9, puis injectées à des souris hβS/hβS irradiées (souris grises). Le système hématopoïétique de ces souris est reconstitué (70%) et, en particulier, les globules rouges (GR) expriment l’hémoglobine adulte normale, et l’anémie est corrigée (souris blanche) [14].
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